Dernière mise à jour : 4 juin 2017
L’histoire compliqué de Unipart Automotive (comme tout ce qui a touché à British Leyland) s’est achevée hier avec sa liquidation judiciaire.
En 1987, British Leyland rationalise à nouveau ses activités et se sépare de sa filiale pièces détachées, Unipart, qui est privatisée au travers du rachat par ses salariés. Sous le nom de Unipart Group, ses activités se diversifient alors, dans le domaine du ferroviaire ou de la logistique notamment, tout en continuant à assurer pour 15 ans (soit jusqu’en 2002) la fourniture exclusive de pièces détachées pour Rover Group. En 1995, alors sous propriété de BMW, Rover Group avait tenté le rachat de Unipart pour 300 millions de livres, qui avait échoué. Rappelons pour être complet qu’en 2002, la formation de XPart au sein de MG Rover avait mis un terme définitif à la relation entre Rover et Unipart.
En 2011, Unipart Group décide de se séparer de son activité historique de pièces détachées, Unipart Automotive, en la revendant au fonds d’investissement H2 Equity Partners. Et c’est donc cette activité historique qui a été placée en liquidation judiciaire le 23 juillet, entrainant la perte potentielle de 1300 emplois et la fermeture de 160 centres logistiques associés. Un des derniers pans de l’histoire de British Leyland/Rover, qui disparait donc à son tour.
Précisons enfin que si Unipart a longtemps été le fournisseur de pièces détachées pour les véhicules de Rover Group, c’est XPart, aujourd’hui filiale de Neovia Logistics, qui assure cette activité, et ce depuis 2002. La faillite d’Unipart Automotive est donc sans conséquence sur l’approvisionnement en pièces détachées pour les véhicules Rover.