Dernière mise à jour : 3 décembre 2018
L’histoire de Rover ne serait pas complète si l’on passait sous silence les voitures à turbine.
XT1 alias JET 1 (son immatriculation), la première au monde! – qui atteint la vitesse de 152,196 mph (243+ kmh) sur l’autoroute de Jabbeke en Belgique – et T2 / T2A, des berlines. Dans la première la turbine est à la place du moteur de la Cyclops, mais la chaleur insupportable des gaz d’échappement oblige à la reloger à l’arrière. Cela n’empêchera pas de continuer les recherches… y compris sur circuit.

Seuls parmi les grands constructeurs, Rover et Chrysler se sont frottés à la turbine (on ne peut classer Howmet comme un grand constructeur…sinon d’aluminium, puisque c’était une filiale nord-américaine de Pechiney). Les inconvénients étaient connus :
- consommation élevée;
- poids élevé (> 1 Kg / kW);
- bruit très au-dessus des normes admises déjà;
- effet « d’échelle » qui défavorise les faibles puissances;
- reprises molles, frein moteur nul;
- et bien sûr, prix de revient.
On connaît aujourd’hui le résultat, mais dans les années 60, on croyait dans l’avènement de nouvelles techniques. Les résultats spectaculaires obtenus par les Rover-BRM au Mans ne suffirent pas à faire pencher la balance, d’autant que Chrysler avait brulé la politesse en lançant la 1ère voiture à turbine sur le marché. Les derniers efforts de Rover dans la propulsion par turbine donnèrent le prototype T4, présenté en 1961, et basé sur le châssis de la P6 alors en développement. Aucune voiture de série ne fut équipée de cette technologie, la P6 ayant pourtant été conçue pour pouvoir l’accueillir au cas où. Après la fusion de Rover dans British Leyland, plusieurs autres véhicules expérimentaux furent testés avec la technologie de turbine Rover, notamment des bus Leyland.

