Sortie Auvergnate, édition 2022

Dernière mise à jour : 27 septembre 2023

L’ami Jean-Paul avait mis les petits plats dans les grands pour cette édition 2022 de sa « Sortie Auvergnate »…

Après une édition 2020 de déconfinement en petit comité, l’édition 2022 a permis à près d’une vingtaine de membres du club et conjointes de se retrouver à cheval entre la Haute-Loire et le Puy-de-Dome. Concoctée par Jean-Paul (@jplaenen), cette sortie commença par l’arrivée des troupes en fin d’après-midi le vendredi sur le secteur, toutes convergeant vers le lieu de d’hébergement, l’Auberge de l’Arzon à Chomelix, qui nous accueillit avec un buffet froid sympathique.

Le lendemain matin, après avoir récupéré les troupes et être passé par l’antre du Docteur JPLand récupérer quelques victuailles (planquées au frais au milieu des ailes et autres capots de Land Rover), nous partions sur les petites routes en direction du Moulin/Musée Richard de Bas.

Ce moulin à papier, dont les plus vieilles traces connues remontent au 15ème siècle, exerce toujours aujourd’hui une activité artisanale de papetier, essentiellement inchangée depuis des siècles. Après avoir commencé la visite avec les pièces à vivre du moulin, et assisté à un cours de rattrapage sur l’évolution des supports d’écriture au fil des siècles (pierre, cire, papyrus, parchemin, velin et enfin papier), nous pouvions alors observer le moulin en action. La matière première (chiffons de lin, coton…) est malaxée par des marteaux-pilons actionnés par un arbre à came (littéralement, un tronc d’arbre) lui-même entrainé par une roue à aube et la force motrice de l’eau de la rivière, détournée pour l’occasion. La mixture obtenue est ensuite mélangée à de l’eau permettant, selon le dosage, d’obtenir le grammage souhaité du papier, et les feuilles sont formées à la main dans un tamis, mises à égoutter entre deux couches de feutre puis pressées afin d’éliminer toute trace résiduelle d’eau, et enfin séchées.

Certains d’entre nous ont pu s’essayer à cette fabrication et repartir avec leur propre feuille de papier, tandis que la boutique du musée permettait de repartir avec divers objets fabriqués avec le papier du moulin.

Nous profitions du parking du musée pour la pause déjeuner (tardive), et quelques séances photos de nos montures (deux SD1, un Serie III, un Range P38, un coupé 827, deux cabriolets 214 et 216, une 75, et parce qu’il faut toujours une P4, la P4 110 de Gino et Monique).

Sur le retour, l’embrayage de la SD1 mazoutée de Michel rendit l’âme, l’obligeant à rentrer en 3ème, sans débrailler (et en freinant que quand nécessaire), en direction de JPLand, où une 416 de dépannage lui permet de terminer le weekend. Nous laissions la mécanique fatiguée aux bons soins de JPLand pour l’ouverture du lundi, tandis que les conducteurs et ces dames dînaient de bon appétit au restaurant Le Jardin de Délices à Craponne, tenu par un anglais installé en France et dont la cuisine originale nous ravit les papilles.

Le lendemain, Jean-Paul troquait sa SD1 pour son Range Classic et nous prenions la (longue) route de notre lieu de pique-nique, sur les hauteurs de Saint-Nectaire. Votre serviteur quitta les lieux à l’issue du déjeuner pour rentrer chez lui en Normandie et ne participa donc pas à la suite des activités, à savoir la visite d’une ferme/cave d’affinage, les Mystères de Farges. Le retour se fit le lundi pour la plupart des participants, heureux de ce weekend estival…

 

Edition du 14 août 2022 : rajout de la vidéo Youtube

2 commentaires

  1. très intéressant, j’aurais bien voulu y être !

  2. chouette commentaires de la sortie organisee de main de maitre . On attend les images du drone .

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